Une fraternité francophone

J’ai connu Haïti voici bien longtemps. A l’époque, comme à Cuba et évidemment plus encore à Saint-Domingue,  le tourisme y représentait une ressource non négligeable. C’est un pays magnifique, aux habitants très attachants que les lois terribles de la nature et la folie des hommes semblent vouer à l’auto-destruction.

L’émotion est à son comble. L’image y est pour beaucoup. Et comme toujours se pose la question lancinante : et après ? Lorsque nous serons passés à autre chose, que deviendront-ils ? Tel est bien le sens de la conférence internationale qui devra se tenir pour financer non seulement la reconstruction mais aussi un plan de développement, en particulier économique et touristique.

Ce serait bien le signe que le monde ne vit pas seulement dans l’instant, d’une émotion à une autre et que le volontarisme dont nous nous réclamons ici est aussi celui d’une fraternité francophone.

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