Les 101 mots de l’optimisme

ENTHOUSIASME

À l’origine, l’enthousiaste est une personne possédée par un dieu puis liée à une ferveur religieuse, une expérience mystique.

Le lien avec notre définition d’aujourd’hui est l’exercice d’une motivation pleine et entière, une énergie qui nous porte, un élan qui dure.

Cette discipline commence avec la sauvegarde de ce qu’il y a de meilleur dans l’esprit de notre enfance, l’émerveillement, la volonté, l’entrain.

L’enthousiasme est sa propre source pour bouger, créer, innover, entreprendre. C’est à la fois une inspiration et une force vitale, en même temps une donnée psychique et physique.

L’enthousiasme, c’est se lever le matin heureux de la journée qui commence, sortir du traintrain, défendre ses valeurs, faire entendre ses convictions. Cela vaut dans les petites corvées comme pour les grandes ambitions.

Si vous en doutez, lancez-vous demain un nouveau défi, quel qu’il soit, et mobilisez votre énergie pour l’accomplir. Vous serez sur le chemin de l’enthousiasme.

Engagement

L’indignation peut précéder l’action mais le plus souvent elle est statique, proclamatoire, quand elle ne débouche pas sur l’aigreur et la jalousie. Le fameux « y a qu’à, faut qu’on » sert de paravent à l’absence d’engagement personnel et à la démission collective.

Acteur et pas seulement spectateur, l’optimiste a des convictions. Il s’engage. Cet engagement peut être associatif, syndical, professionnel, politique notamment au niveau local. Il va de l’entraide dans son quartier au soutien des grandes causes humanitaires.

DIGNEZ-VOUS !

Concept inventé par un fan de l’optimisme sur ma page Facebook, par opposition à Indignez-vous, le petit opuscule de Stéphane Hessel, paru en France en 2010 et devenu depuis un best-seller dans le monde entier.

L’indignation est en vogue. Pour tout et pour rien. Cela permet d’exprimer sa mauvaise humeur, d’aller prendre l’air sur le parvis de La Défense, érigé en berceau du capitalisme financier que cette indignation ne fait, bien entendu, reculer en rien.

On peut être indigné si cela débouche sur une mobilisation positive, constructive, durable. Cette attitude est, au contraire, délétère si elle revient à entretenir trois tentations humaines, assez spécialement françaises.
La première est l’exagération des risques et des souffrances tant nous nous comportons souvent comme des enfants gâtés, confondant la vraie difficulté ou la galère avec les petits tracas de la vie quotidienne.
La deuxième est notre tendance à la victimisation. Cela nous évite de nous interroger sur notre part de responsabilité dans ce qui nous arrive. La troisième est la recherche systématique de boucs émissaires. Il faut toujours que ce soit la faute de quelqu’un ou de quelque chose, le voisin, le deux-roues, l’automobiliste, l’État, l’Europe, la mondialisation.

Oui dignons-nous, c’est moins passif, c’est plus positif !

CROISSANCE

Alain Peyreffite l’avait écrit d’une façon visionnaire dans son livre La Société de Confiance : la croissance, le développement, la prospérité d’un peuple ne dépendent pas uniquement de critères matériels, climat, ressources naturelles, matières premières, etc.

De même, notre développement personnel n’est pas uniquement fonction de connaissances, de savoir, de culture. Pour une personne comme pour un peuple, progresser est également affaire de psychologie, de mental, de confiance, et donc d’optimisme.

COURAGE

On pense d’abord au courage physique, celui qui consiste à défendre sa vie, celle de ses proches, à se battre pour son pays, la liberté, la démocratie et qui s’apparente à la bravoure. Il y a aussi le courage psychologique, celui qui nous permet de mobiliser des énergies positives pour rester debout et faire face à la maladie, aux grandes épreuves de la vie. Il y a également le courage moral : la force de défendre une éthique, des convictions, des valeurs, d’adopter des positions qui peuvent être incomprises ou préjudiciables.

Mais il y a aussi un courage plus quotidien, plus usuel et parfaitement indispensable. C’est celui de notre volonté de nous lever le matin, de faire notre travail, de ne jamais nous réfugier dans une commode ignorance, dans la passivité ou le refus d’assumer nos responsabilités.

Bouger, changer, entreprendre, agir, c’est toujours manifester une certaine forme de courage.

L’enthousiasme est courageux. Il trace un chemin. Sous toutes ses formes, le courage implique de connaître nos peurs, de nous entraîner à les relativiser, afin de ne pas nous enfermer dans la crainte de l’autre, du défi à relever ou de l’avenir.

CONFIANCE

La confiance est sensible, subtile, complexe. C’est un état intermédiaire entre le savoir et le non savoir, à la fois une chance et un risque.

La confiance est un économiseur d’informations, un réducteur de la complexité, un neutralisateur d’incertitudes. Sans elle, on risquerait de ne jamais rien décider ni de ne jamais rien faire avec les autres, c’est-à-dire de rétrécir sa vie.

C’est pourquoi, elle doit être entretenue par des exercices quotidiens pour garder confiance en nous, inspirer confiance aux autre.

C’est également pourquoi il faut analyser en permanence ses forces et ses faiblesses pour optimiser les unes et limiter les effets des autres. Plus sûr de soi, on fait davantage confiance aux autres.

Pour un peuple réputé pessimiste, la bataille de la confiance est une cause d’intérêt général : faire de la somme de nos confiances individuelles une grande force collective.

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