Billets

Un grand moment…

Magnifique soirée, mardi 20 mars 2012, au Centre d’Accueil de la Presse Etrangère au Grand Palais.

Merci aux 120 participants qui constituent, à l’occasion de cette première édition des rencontres optimistes, l’avant-garde de la positive-attitude. Cela me conforte dans l’idée qu’il existe en France une véritable attente de contrechamp à l’encontre du négativisme, du catastrophisme, de la sinistrose ambiante.

Cela m’incite à m’engager plus encore dans la bataille de la confiance, au travers de conférences, de présence dans les médias, d’ouvrages et d’un grand événement populaire.

J’ai été très heureux d’entendre les témoignages éclairants de mes invités.
Marie-Laure Sauty de Chalon, présidente d’Aufeminin.com, a démontré, sondage à l’appui, combien la relation des femmes à l’optimisme et au bonheur était forte. Succès garanti devant un public en majorité féminin, ce qui confirme leur sensibilité particulière à cette question vitale.
Pierre Bellanger, le président de Skyrock, a fait remarquer comment la nouvelle génération cherche à démentir ce cliché des adultes selon lequel ils seraient condamnés à être moins heureux que leurs parents. Ils entendent au contraire profiter des opportunités du monde nouveau.
Alexandre Stopnicki et Laura Trompette, dirigeants du site des bonnes nouvelles NewZitiv, ont dit pourquoi et comment il fallait développer la mise en réseau de toutes les initiatives optimistes. Ils sont venus avec une équipe formidable qui a relayé nos échanges sur Twitter, Facebook et les réseaux sociaux. Un énorme succès parce que, durant cette période, l’optimisme a été le deuxième mot le plus cité sur Twitter après Free, qui connaît quelques problèmes de saturation de son réseau.
France Roque, la présidente de la Ligue des Optimistes, n’a pas manqué de faire remarquer à l’issue de cette rencontre, que la première édition était un succès et que la seconde viendrait vite.

J’ai présenté, pour ma part, mon prochain livre, « Les 101 mots de l’optimisme » (éditions Archibooks) qui sera en librairie en avril. J’y reviendrai dans ces colonnes.

Plus que jamais, soyons mobilisés. Chaque geste, chaque engagement, chacune de vos décisions de relayer nos messages est un pas de plus vers une société plus harmonieuse et plus confiante.

Venez à la rencontre de l’optimisme

Les rencontres optimistes ont pour objectif d’ouvrir un dialogue entre des personnalités d’horizons différents, intellectuels, sociologues, professionnels de santé, entrepreneurs, spécialistes de l’opinion etc. et tous ceux qui s’intéressent à la relation de confiance, aux ressources que nous avons en nous pour positiver, à l’optimisme.

La 1ère édition aura lieu :

mardi 20 mars 2012, à 18 h 30 au CAPE (Centre d’Accueil de la Presse étrangère) Grand Palais – Cours la Reine – Perron Alexandre III (face au pont) – 75008 Paris

en présence de :

France Roque, Présidente de la Ligue des Optimistes
Marie-Laure Sauty de Chalon, Présidente de Aufeminin.com
Pierre Bellanger, Fondateur et PDG de Skyrock

Je présenterai à cette occasion, en avant-première, mon prochain ouvrage, « les 101 mots de l’optimisme ». Par votre présence vous lancerez un signal fort d’espoir et de volonté de positiver.

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L’autre face de la médaille

J’aime beaucoup cette anecdote, très significative, racontée par Martin Seligman, le grand spécialiste américain des recherches sur le bonheur.

Il se trouve, il y a bien longtemps, dans un avion et noue la conversation avec son voisin. Ce dernier lui indique qu’il dirige une entreprise avec des collaborateurs très créatifs et optimistes. Seligman lui répond qu’il travaille, comme chercheur en psychologie, sur le sentiment d’impuissance dans le déclenchement de la dépression.

« Vous intéressez vous à l’autre face de la médaille ? » lui rétorque le patron.

Dès son retour Martin Seligman décide d’élargir ses recherches à ce que nous avons en nous mêmes de ressources positives.

Il est un fait que la médecine, la psychologie, la psychiatrie ont longtemps tout considéré sous l’angle de la maladie, du traitement, des médicaments. C’est évidemment souvent nécessaire. Mais il s’est installé une sorte d’idéologie de la résignation avec cette conviction de ne pouvoir aboutir à rien par nous mêmes, un sentiment d’impuissance à faire face à nos dysfonctionnements y compris mentaux sous un autre angle que pathologique.

Plus les recherches sur le cerveau avance, plus nous comprenons que nous possédons des capacités de mobilisation de ressources psychiques et mentales naturelles pour développer des pensées positives, nous sentir mieux, être plus en harmonie avec les autres et, lorsque cela est nécessaire,faire face aux difficultés et aux épreuves de la vie.

C’est aussi cela la confiance et l’optimisme !

Les français, rois du blues ?

C’est le titre du Parisien de ce matin qui publie l’enquête annuelle BVA-Gallup sur le moral dans 51 pays. Nous y figurons toujours comme les champions du monde du pessimisme.

En tête du classement de l’optimisme se trouvent le Nigeria, le Vietnam et le Ghana qui sont évidemment beaucoup moins favorisés que nous. C’est bien à partir de cette clé paradoxale qu’il convient de décrypter cette enquête.

Nous nous comportons comme des enfants gâtés par l’histoire, la géographie ,la culture, le niveau de vie et même l’intervention massive de l’Etat qui, par la redistribution,vient en aide aux plus défavorisés comme dans aucun autre pays de la planète. Comme l’a dit Gurcharan Daas, un écrivain indien, la France fait penser à un gros chat rassasié, assoupi au coin du feu : « il faut avoir un peu faim pour savourer le bonheur ».
Évidemment il y a et il y aura toujours des injustices. Mais les français qui sont en galère et veulent s’en sortir n’ont justement pas ces états d’âme. Ils ne se lamentent pas,eux! Ils savent que c’est au cœur de la difficulté qu’il faut plus encore mobiliser des énergies positives.

Si nous sublimons la confiance dans la sphère de proximité (80 à 90% des français se déclarent heureux dans leur vie personnelle) et si nous amplifions la défiance dans le collectif, au point d’en faire un monde extérieur et virtuel, c’est,  selon moi, une posture, un jeu de rôles.

En effet,nos performances individuelles sont d’autant plus flatteuses que le monde qui nous entoure est terrifiant. Comme disait Jules Renard, c’est pas le tout d’aller bien, mieux vaut que les autres aillent mal….

À la différence des habitants du Nigeria, du Vietnam et du Ghana qui se mobilisent pour améliorer des conditions de vie difficiles, nous avons peur, nous, de perdre et de décliner. Mais quand on a peur de perdre,c’est que l’on a quelque chose et lorsqu’on craint de tomber c’est que l’on n’est pas par terre.

La France doit faire sa révolution mentale, pratiquer collectivement la même hygiène de vie que celle que nous mettons en œuvre dans nos parcours personnels et familiaux ou nous nous obligeons, pour nous, les nôtres, nos proches, à positiver, à voir le verre plutôt à moitié plein qu’à moitié vide. Dès lors, sans nous dissimuler les risques de ce monde en transition, nous verrions davantage les atouts formidables de notre nation et la chance de vivre ici.

Tourner le dos à la sinistrose, au défaitisme, au déclinisme, au marketing du malheur, c’est prendre conscience que pour une personne comme pour un peuple, le développement, le bonheur ne sont pas seulement affaire de critères matériels mais de psychologie,de mental et donc de confiance, d’optimisme.

Jamais la bataille de la confiance n’a été plus nécessaire. Il est temps de faire de la somme de nos confiances individuelles une grande force collective à laquelle, comme à chaque tournant de notre histoire, rien ne résistera.

Un monde virtuel

Nous vivons une drôle d’époque.

Il se dit ou s’écrit tant de choses qui nous échappent. Je viens d’en vivre 2 exemples.

La semaine dernière le Canard enchaîné se déchaîne contre moi à partir d’un pré-rapport de la Cour des Comptes sur le fonctionnement du Service d’Information du Gouvernement que je dirigeais. La technique est grossière puisque seul compte, après les réponses et les mises au point , le rapport définitif. Mais cela fait toujours son effet de prétendre, par exemple, que mes frais de bouche, sur 10 mois, étaient de 60.000€! Comme si j’étais venu servir l’Etat pour gueuletonner… Ce poste est, en fait, celui de toutes les réceptions, petit-déjeuners, lancements de campagne etc… de l’ensemble du service. Comme le Canard s’est bien gardé de publier ma mise au point et même si, pan sur le bec, il n’y a eu aucune reprise, on risque de me ressortir cela un jour ou l’autre. Au moins,les faits exacts figureront ici.

Cette semaine (voir l’article), Paul Wermus évoque le déjeuner auquel je participais avec notamment Jean Glavany, l’ancien ministre socialiste. Comme j’évoque la chance que j’ai eue de rester fidèle, y compris dans ma vie professionnelle, à mes idéaux de jeunesse et au gaullisme il me répond que cela ne m’a empêché de faire des offres de service à François Mitterand que j’aurais rencontré à plusieurs reprises à l’Elysée. Il se trouve que je n’ai jamais approché d’aucune manière et à aucun moment l’ancien Président socialiste. Cela aurait sans doute pu se produire mais cela n’est pas le cas… sauf dans la mémoire de Jean Glavany. Ainsi va le monde virtuel…

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