Micro partis : la transparence avant tout

J’entends bien ceux qui sont choqués par la multiplication des micro partis autour d’un élu ou d’un leader politique et en conséquence par le fait qu’un contribuable puisse financer plusieurs organisations politiques.

Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Voyons le chemin parcouru : on est bien passé pour l’essentiel d’un financement opaque et clandestin de la vie politique à un fonctionnement transparent et contrôlé.

La constitution prévoit que les partis se forment librement et concourent à l’expression de la démocratie. Deux questions me paraissent alors essentielles : cela doit-il valoir exclusivement pour les grands partis nationaux ou englober également les clubs ou structures plus locales pour les inciter à se financer justement de la façon la plus claire ? Préfère-t-on la structure associative, beaucoup moins contrôlée, et autorisant les financements sans aucune limitation ?

Il est clair que, même monté en épingle par quelques-uns, avides de sensationnel, le volume financier des micro partis est infime par rapport aux dispositions légales concernant le financement global de la vie politique. Il est non moins clair qu’il ne faut pas décourager les citoyens mais les encourager à participer au financement de la vie publique, de façon à équilibrer la contribution de l’Etat (qu’il s’agisse de l’apport des particuliers aux campagnes électorales ou des déductions fiscales qui leur sont consenties).

Tout dispositif peut être ainsi discuté et amélioré mais sans perdre de vue l’objectif premier : la transparence des recettes et le contrôle des dépenses

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