L’autre face de la médaille

J’aime beaucoup cette anecdote, très significative, racontée par Martin Seligman, le grand spécialiste américain des recherches sur le bonheur.

Il se trouve, il y a bien longtemps, dans un avion et noue la conversation avec son voisin. Ce dernier lui indique qu’il dirige une entreprise avec des collaborateurs très créatifs et optimistes. Seligman lui répond qu’il travaille, comme chercheur en psychologie, sur le sentiment d’impuissance dans le déclenchement de la dépression.

« Vous intéressez vous à l’autre face de la médaille ? » lui rétorque le patron.

Dès son retour Martin Seligman décide d’élargir ses recherches à ce que nous avons en nous mêmes de ressources positives.

Il est un fait que la médecine, la psychologie, la psychiatrie ont longtemps tout considéré sous l’angle de la maladie, du traitement, des médicaments. C’est évidemment souvent nécessaire. Mais il s’est installé une sorte d’idéologie de la résignation avec cette conviction de ne pouvoir aboutir à rien par nous mêmes, un sentiment d’impuissance à faire face à nos dysfonctionnements y compris mentaux sous un autre angle que pathologique.

Plus les recherches sur le cerveau avance, plus nous comprenons que nous possédons des capacités de mobilisation de ressources psychiques et mentales naturelles pour développer des pensées positives, nous sentir mieux, être plus en harmonie avec les autres et, lorsque cela est nécessaire,faire face aux difficultés et aux épreuves de la vie.

C’est aussi cela la confiance et l’optimisme !

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