La confiance est sensible, subtile, complexe. C’est un état intermédiaire entre le savoir et le non savoir, à la fois une chance et un risque.
La confiance est un économiseur d’informations, un réducteur de la complexité, un neutralisateur d’incertitudes. Sans elle, on risquerait de ne jamais rien décider ni de ne jamais rien faire avec les autres, c’est-à-dire de rétrécir sa vie.
C’est pourquoi, elle doit être entretenue par des exercices quotidiens pour garder confiance en nous, inspirer confiance aux autres.
C’est également pourquoi il faut analyser en permanence ses forces et ses faiblesses pour optimiser les unes et limiter les effets des autres. Plus sûr de soi, on fait davantage confiance aux autres.
Pour un peuple réputé pessimiste, la bataille de la confiance est une cause d’intérêt général : faire de la somme de nos confiances individuelles une grande force collective.
On est plus souvent dupé par la défiance que par la confiance. Cardinal de Retz
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