Concept inventé par un fan de l’optimisme sur ma page Facebook, par opposition à Indignez-vous, le petit opuscule de Stéphane Hessel, paru en France en 2010 et devenu depuis un best-seller dans le monde entier.
L’indignation est en vogue. Pour tout et pour rien. Cela permet d’exprimer sa mauvaise humeur, d’aller prendre l’air sur le parvis de La Défense, érigé en berceau du capitalisme financier que cette indignation ne fait, bien entendu, reculer en rien.
On peut être indigné si cela débouche sur une mobilisation positive, constructive, durable. Cette attitude est, au contraire, délétère si elle revient à entretenir trois tentations humaines, assez spécialement françaises.
La première est l’exagération des risques et des souffrances tant nous nous comportons souvent comme des enfants gâtés, confondant la vraie difficulté ou la galère avec les petits tracas de la vie quotidienne.
La deuxième est notre tendance à la victimisation. Cela nous évite de nous interroger sur notre part de responsabilité dans ce qui nous arrive. La troisième est la recherche systématique de boucs émissaires. Il faut toujours que ce soit la faute de quelqu’un ou de quelque chose, le voisin, le deux-roues, l’automobiliste, l’État, l’Europe, la mondialisation.
Oui dignons-nous, c’est moins passif, c’est plus positif !