On pense d’abord au courage physique, celui qui consiste à défendre sa vie, celle de ses proches, à se battre pour son pays, la liberté, la démocratie et qui s’apparente à la bravoure. Il y a aussi le courage psychologique, celui qui nous permet de mobiliser des énergies positives pour rester debout et faire face à la maladie, aux grandes épreuves de la vie. Il y a également le courage moral : la force de défendre une éthique, des convictions, des valeurs, d’adopter des positions qui peuvent être incomprises ou préjudiciables.
Mais il y a aussi un courage plus quotidien, plus usuel et parfaitement indispensable. C’est celui de notre volonté de nous lever le matin, de faire notre travail, de ne jamais nous réfugier dans une commode ignorance, dans la passivité ou le refus d’assumer nos responsabilités.
Bouger, changer, entreprendre, agir, c’est toujours manifester une certaine forme de courage.
L’enthousiasme est courageux. Il trace un chemin. Sous toutes ses formes, le courage implique de connaître nos peurs, de nous entraîner à les relativiser, afin de ne pas nous enfermer dans la crainte de l’autre, du défi à relever ou de l’avenir.