Au-delà de la croyance, le bouddhisme nous intéresse ici comme une recherche du bonheur.
À la base, il y a l’idée que tout est relation, nous dirions aujourd’hui en connexion, et que nous complexifions souvent la vraie nature des choses. C’est la force de l’esprit qui traduit les bonnes et les mauvaises circonstances en bien-être ou en souffrance.
Le malheur, c’est plus la façon dont nous interprétons une souffrance que la douleur elle-même, l’idée qu’elle échappe à notre contrôle, qu’il existe une fatalité, que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.
Chaque cause, trouble ou contrariété, peut être source de changement à condition de ne pas se réfugier dans l’ignorance mais d’affronter la réalité en face.
Nous avons tous un potentiel de bonheur.
Nos espoirs et nos craintes ne se situent pas à l’extérieur mais en nous-même. Le bonheur est beaucoup plus souvent à portée de la main que certains ne le pensent. Cette aptitude se conjugue au présent, le moment sur lequel réaliser, d’opérer un changement.
Notre équilibre hédonique dépend aussi de celui des autres. Le plaisir, les sensations agréables, les « petits bonheurs » enjolivent notre vie personnelle mais c’est la relation à l’autre, au collectif qui donne un sens à la vie et permet d’accéder à la plénitude.
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